Vous avez vu Azazel ou L’Île aux enfants, ces films d’aventure trépidants où le héros s’échappe en BASE-jump à la fin ?
J’ai déjà entendu des pratiquants avancer l’hypothèse que le BASE jump pourrait être un bon moyen de s’échapper en cas de problème en montagne (arrivée du mauvais temps, sortie tardive au sommet…)
Il semblerait que Dean Potter soit devenu l’évangéliste de cette hypothèse :
- en mars dernier, il réalisait son projet de base line, une traversée de 55 mètres de long sur une slack-line à 120 mètres du sol, à Hell Roaring Canyon (Moab, USA).
- Le 08 aout, il a grimpé en solo Deep Blue Sea, une voie de 300 mètres en 7b+ ouverte en 2001 sur l’Eiger. En solo, mais avec une voile de BASE jump sur le dos (la voie est déversante).
Source: Sender Films, photo Beat Kammerlander
Vous remarquerez la décontraction de l’évangéliste : en short et torse nu dans un solo à 3 000 mètres d’altitude…
Mmmmh… et pour les voies en dalle? 😀
Ah ben pour les voies en dalle c’est plus facile, en cas de chute : tu te retournes et tu cours vers le bas…
« chute en dalle, couilles qui râlent »