Le désert, c’est un truc qu’on ne connaissait pas. Il nous a d’abord ouvert les bras : vent dans le dos, 110km en une journée jusqu’à San Juan ! Puis il nous a montré de quel bois il se chauffe : les immenses lignes droites sur lesquelles la route ondule, l’absence d’ombre. Et surtout le vent du nord, qui nous fait donc face… Entre Marrayes et Chucuma, on s’est battu toute la journée contre lui : sur 55km, pas un village, pas un point d’eau.
Ici, il n’y a de la vie que là oú il y a de l’eau, et chaque village est comme un oasis. On les repère d’ailleurs de loin, ces oasis, grâce à leur immense antenne radio. Parfois, quand les oasis sont trop éloignés, on se charge en eau et on bivouaque au milieu de rien.
Comme après San Blas, à 35km de toute habitation. La nuit, on entend tous les grattements, chouinements, murmures… de la faune du désert. Et le bruit des camions qui foncent à tombeau ouvert…
Finalement, arrivés à Belen, on retrouve les montagnes. Et on laisse derrière nous les cadavres de vaches et chevaux percutés par les voitures, qui pourrissent au soleil. Les vautours sont déçus, eux qui nous guettaient du coin de l’oeil en espérant qu’on finirait comme ça…
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* oui, c’est du Gotainer
Fier d’être le premier à mettre un commentaire sur votre nouveau billet.
C’est génial de voyager avec vous en quasi direct!
Plus assez branché, le père: je ne connaissais pas Gotainer…
Mais je me suis instruit:
http://vodpod.com/watch/1057111-quand-tes-dans-le-d%C3%A9sert-chanson
Photos superbes. Certaines me font penser que vous auriez du prendre
des vélos amphibie:
http://picasaweb.google.fr/jdenel/AttentionLesVelos?authkey=Gv1sRgCP2v_83j2ryNwwE#5320028084643296226
ou alors des vélos submarine:
http://picasaweb.google.fr/jdenel/AttentionLesVelos?authkey=Gv1sRgCP2v_83j2ryNwwE#5320024839847691122
Bises
merci de nous faire partager cette belle aventure. Vous avez vraiment un soucis avec le vent… quand j’étais petite je voulais que l’on coupe les arbres pour qu’il n’y ai plus de vent! maintenant j’aime bien, le linge sèche plus vite et peu importe le sens!
on aura une petite pensée pour vous(et pour tous ceux qui vivent cela au quotidien) quand il suffit d’ouvrir le robinet pour avoir de l’eau.
désolée de faire l’instit, mais la chanson est interprétée par Jean Patrick Capdevielle; je ne sais qui l’a écrite, mais il faut rendre à César….
Un grand merci pour le voyage, par procuration, mais formidable quand même et les photos qui vont avec. C’est bien de donner des nouvelles! Continez ainsi ( je sors de 25 bulletins, là, ça déteint) Bisous
superbe ta cuisine intégrée Marie ! elle me fait penser à celles des nomades qui vivent dans le désert marocain et qui accrochent leur batterie de cuisine au seul arbre mort qui résiste on ne sait pas quel miracle … c’est vraiment génial de vivre votre aventure de loin ! biz et ….mettez un peu plus de conviction dans vos prières à Eole … car il ne vous entend pas -:)
http://frontierescatalogne.chez.com/le_mondial_du_vent.htm
pensez bien a secouer vos baskets avant de les mettre
car qui dit dersert dit scorpions, serpents, migalles…
brrr…. on est mieux en angleterre !
bisous
Bon au moins même loin de toute habitation, il vous restera de la viande grâce à ces pauvres bêtes. Reste un détail inexpliqué: Pourquoi cette cloture, au milieu du désert?
Quoi qu’il en soit je vous promets, la prochaine fois que j’irai à l’église, de prier pour que Dieu asservisse le vent en fonction de vos besoins!
bisous, le frère de sa soeur et sa copine.
Un peu de lecture à méditer :
Dernière ombre
Tu es la dernière
Ils ne le savent pas
Bientôt le désert
Ils ne le savent pas
Sans toi c’est la mort
Ils devraient le savoir
Sans toi triste sort
Ils devraient le savoir
Sans te regarder
Ils sont au loin partis
Sans te remercier
Ils sont au loin partis
Du soleil ardent
Ils te savaient rempart
Des rayons piquants
Ils te savaient rempart
Tu n’étais plus là
Longtemps ils t’ont cherchée
En plein désarroi
Longtemps ils t’ont cherchée
Tu étais la dernière
Maintenant ils le savent
Avant le désert
Maintenant ils le savent
Terre qui te fait désert
Terre, qui ne sais que faire
Sous le soleil brûlant
Terre, qui te fais désert
Et qui t’en vas mourant
Au voyageur perdu
Offre ta solitude
Que de ton étendue
Il trouve la quiétude
De ta beauté farouche
Garde quelques épines
Car si l’homme te touche
Dans l’heure il t’assassine…
Bisous, bisous
Encore moi. Juste pour dire à Boris qu’il y a un message caché du frère de son épouse pour lui: il faut cliquer sur le pseudo « frère de sa sœur et sa copine ».
@sophie : en fait, la cuisine, c’est juste pour la photo ! Le deal c’est Boris fait la popote et la vaisselle en camping (surtout quand ça gèle !) et moi je prend la relève quand on arrive dans les auberges en ville ! Très bon deal je trouve!
@Blandine : ah ça oui, on les secoue nos baskets le matin, surtout depuis que boris a vu un scorpion se balader sur la toile de la tente !
@Simon: la cloture au milieu du desert, nous même on se pose encore la question! Pour le rasoir, je vais en parler à Boris, mais il a l’air d’être content de sa barbe !
@ Françoise : merci pour ce joli poème ! il est de toi ?
Merci maribabibel de ton merci oui, l’est de moi, et la cloture alors, c kankonsora ?