Je viens de lire Entre selle et terre, 3 ans à vélo en Afrique et en Asie, de Claude Marthaler. J’ai noté cet extrait :
A 50 ans, Ruth a quitté l’Allemagne […] Elle voulait tout simplement changer de vie. Mais le voyage soulève bien plus de questions et de poussière qu’il n’apporte de réponses, car l’on voyage toujours à bord de soi-même.
C’est un peu la réflexion que je m’étais faite en croisant certains cyclos, partis sans billet retour : mettre le maximum de distance en soi et ses problèmes, laissés en France, n’empêche pas de les retrouver à son retour.
Comme l’écrivit Georges Moore : « un homme voyage à travers le monde à la recherche de l’essentiel, et retournera chez lui pour le trouver ».
D’où que l’on soit parti, on n’arrache pas ses racines…